La maladie grave est une épreuve à tout point de vue. 

 

En tout premier lieu, le corps est mis en difficulté ; de nombreuses questions relatives à la douleur et à la perte d'autonomie sont difficiles à gérer au quotidien. 

 

La vie psychique est nécessairement affectée par la maladie. Il y a rupture avec l'équilibre qui existait auparavant. En somme cela fragilise et violente, à l'heure où le malade aurait besoin de disposer de toutes ses ressources pour faire face à la maladie. 

Le travail d'accompagnement que je propose, fort d'une longue expérience dans les lieux de soin, vise à l'identification et la mobilisation de ces ressources. Il faudra aussi savoir ajuster ce qui relève d'une posture de combat contre la maladie et des nécessaires espaces de douceur, de repos qui sont également d'un grand soutien. On cherchera enfin le moyen d'élaborer le sens à donner à ce combat, à cette maladie, ainsi que d'aménager des espaces de pensée qui ne soient pas totalement envahis par les questions inquiétantes que pose cette maladie. 

 

La vie familiale est aussi obligée de se réaménager. La maladie d'un proche impose de nombreuses réorganisations à la fois matérielles, humaines, affectives. Pour pouvoir tenir cet accompagnement sur la durée en dépit de ce que cela fait vivre, le soutien d'un psychologue peut être d'une grande utilité.